Revers D’Une Vengeance Aveugle

Nouvelle histoire dont la fin m’a semblé trop belle. L’histoire de la vengeance d’une femme qui découvre l’infidélité de son mari.

Il culpabilise, mais peut-il accepter par amour toutes les humiliations que sa femme lui fait subir ? … trop, c’est trop. Pourra-t-il regarder sa femme baiser avec un autre sans réagir ?

Je vous propose une autre fin, telle que j’aurais pu la vivre.

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Une femme découvre l’infidélité de son mari. Il rencontre des femmes contactées sur un site internet spécialisé.

Encouragée par ses amies qui la poussent à prendre un amant, elle s’inscrit sur le même site pour trouver un homme, objet de sa vengeance.
Après toute une série d’humiliations envers son mari, elle lui fait signer un contrat dans lequel, sous la menace de séparation, il devra la laisser libre toute une journée et la regarder s’envoyer en l’air avec l’homme de son choix.

Mère de famille rangée, jusque-là très sage, peu expérimentée, elle étudie sur internet la meilleure façon de devenir une amante parfaite, fellation, sodomie.

Après une journée en tête à tête avec Jacques qui a répondu à son annonce, elle l’entraine dans leur petit studio dans lequel elle a installé sa web cam pour que son mari puisse suivre ses ébats à distance.
S’il accepte, à la fin de la journée il devra venir la chercher, l’épreuve sera terminée, ils pourront reprendre leur vie comme avant.

Le mari, culpabilisé par son attitude passée, pour ne pas perdre son épouse qu’il aime, passe par toutes ses exigences et assiste effaré aux amours de sa femme avec un inconnu… Caresses, embrassades, fellation, baise… Elle jouit face à la caméra tandis que Jacques l’encule et l’inonde de son sperme.

Comme une mante religieuse qui, une fois l’acte consommé, se précipite pour faire disparaître un mâle devenu inutile, nue elle raccompagne Jacques jusqu’à sa porte.

Il ne demande pas mieux, certainement pressé de rentrer chez lui retrouver sa femme.

Une fois la porte refermée, elle s’adresse à son mari au travers la web cam toujours allumée pour lui demander de venir la chercher comme convenu… la journée est terminée, sa punition levée. Elle va redevenir une femme fidèle.

La vie est plus complexe, tout peut-il être si simple ?

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LUI

Depuis une semaine, mon esprit part dans toutes les directions, à quoi joue-t-elle ? A-t-elle un amant ? Il me faut garder le contrôle de la situation. Si elle avait voulu me quitter elle l’aurait fait depuis longtemps. Elle finira bien par me pardonner mes petites escapades, ces coups d’un soir avec des inconnues.
Je n’aurais pas dû, bien sûr. Mais si elle ne m’avait pas repoussé depuis toutes ces années, jamais je n’aurais eu l’idée d’aller sur internet, et de me réfugier dans les bras d’autres femmes qui ne m’ont jamais apporté qu’un plaisir éphémère.

Son contrat, ses menaces de séparation, tout doit être bidon, j’ai joué le jeu pour ne pas la contredire. Mais la semaine est finie, elle va revenir, m’embrasser et arrêter ce jeu idiot.
Je suis chez nous comme elle me l’a demandé, j’attends devant l’écran de mon ordinateur.

La lumière s’allume. Non, je rêve, ce ne peut pas être vrai, ce n’était pas juste une menace pour me faire peur. Elle est vraiment avec un homme.

Très vite il la déshabille. Elle semble à l’aise, ils s’embrassent. Comment peut-elle accepter, avec un inconnu ?
Ils sont nus tous les deux. Je ne peux supporter de les voir s’embrasser tandis qu’il lui caresse la poitrine, la chatte, les jambes écartées face à la caméra, pour bien me montrer en plein écran... En experte, la bite dans la bouche, elle prend plaisir à le sucer… Tandis qu’il vient de la pénétrer, elle tourne son visage vers la caméra, vers moi, me nargue, non elle ne va pas… si, elle me regarde dans les yeux, je devine l’orgasme qui se dessine sur son visage, lui se vide dans sa chatte.


Après un petit repos à se cajoler, il semble reprendre la vigueur nécessaire à un second round. Il lui caresse à nouveau les seins, suce ses tétons, elle se cambre la tête rejetée en arrière, est-ce du cinéma pour moi, ou prend-elle autant de plaisir avec lui ?
Non ce n’est pas possible, elle se retourne, lui présente ses fesses tout en fixant la caméra, elle sait que je suis là, elle sait que je la regarde… je vois Jacques s’enfoncer entre ses fesses, la tenant par les hanches, il la pilonne quelques minutes, se crispe et inonde ses entrailles. Un cri, la jouissance déforme le visage de ma femme.

Elle n’a jamais autant joui avec moi. Je comprends pourquoi elle me repoussait, elle se réservait pour un autre, il n’y a plus de doute.

Sur l’écran, un dernier baiser, elle chasse son amant. Il l’a bien baisé, il n’a pas l’air de vouloir s’éterniser. Depuis quand le connait-elle ?

L’écran ne me cache rien. Nue, allongée sur le lit, jambes écartées, sa chatte dégouline, son petit trou aussi, suprême humiliation elle veut que je la découvre dans cette position le corps couvert de sperme. Son regard se tourne vers la caméra, affichant un sourire de triomphe, ironique elle m’interpelle :
« - Maintenant, tu peux venir me chercher,

Conformément à son contrat, c’est un ordre, que m’a-t-elle encore réservé ? Quelle humiliation veut-elle encore m’imposer ?
« - D’accord ma chérie, j’arrive.

Je coupe l’image. Je comprends que pour elle ce n’était pas un jeu. Je ne suivrais pas ses dernières exigences, je ne me branlerais pas dans ses sous-vêtements comme elle l’a exigé, quelle perverse ! Tant pis pour les conséquences, quoi que je fasse, elle reverra son amant.

De rage, je déchire ses strings, ses petites culottes, ses soutiens-gorges transparents achetés pour cet autre. Je les laisse en tas sur le lit, bouts de tissus ridicules.

Ma décision est prise, à son retour, la maison sera vide.
Pour connaitre ses réactions, je branche une webcam dans le salon, cachée sur une étagère. Je pourrais ainsi la voir sur mon ordinateur portable.
Il y a un hôtel pas très loin, quelques affaires dans un sac, je suis prêt. Je m’en vais.

Je ne sais plus quoi penser, entre la colère et la culpabilité d’être à l’origine de cette soirée. Je lui laisse une petite lettre d’adieu, bien en vue sur la table.

Au moment où je quitte notre appartement en claquant la porte, mon cœur se serre. C’est la fin de notre couple, j’ai tout enregistré pour m’en servir le moment venu.

Elle doit croire que je suis en route pour venir la rechercher.
Dans la chambre d’hôtel, j’installe mon ordinateur et contrôle que tout fonctionne bien… notre salon apparait à l’écran, silence, l’appartement est vide.

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ELLE

Cela fait des mois, des années, que je me donne à fond dans mon travail, et la maison à tenir, le ménage, les courses… ras le bol. Le peu de temps libre qui me reste est accaparé par des ados immatures qui n’en ont rien à foutre. Du coup, ma libido est au plus bas et c’est mon mari qui encaisse les coups et sert de défouloir à ma mauvaise humeur.

Ce n’était pas une raison pour aller chercher des femmes sur internet. Je viens de découvrir ses messages dans son téléphone, le hasard, je ne voulais pas l’espionner. Maintenant je sais, il ne cherche pas à mentir, ni à se justifier.

Je suis en colère, il me le paiera, ma vengeance sera à la hauteur de son crime.

Il file doux depuis quelques jours, mais je suis décidée, soutenue par mes trois copines. Je ne lui épargne rien, photos porno que je prends dans ma salle de bain, inscription sur son site internet, sms de menace…je vais même jusqu’à lui faire signer un contrat, le pauvre, il tremble devant moi. Je veux le punir pour lui enlever l’envie de recommencer.

D’après ce contrat, il accepte que pendant une journée je pourrais faire tout ce que je veux, il ne devra rien dire.


Le fameux jour est arrivé. J’ai sélectionné Jacques sur internet, il a l’air sympa, j’aurais pu tomber plus mal. Jacques m’emmène au restaurant, Ça me fait bizarre de déjeuner ainsi avec un inconnu, sachant ce que j’ai décidé de faire après. Il faut bien faire connaissance, et je ne suis pas pressée de passer à la casserole.

Jacques est gentil et prévenant, c’est déjà ça.
Je l’entraine dans notre petit studio, celui que mon mari a acheté étant étudiant, c’est là que nous avons passé notre première nuit. J’ai installé une webcam pour qu’il puisse me voir depuis chez nous, il comprendra la leçon.

Le temps passe vite, plus de deux heures qu’on est ensemble avec Jacques, un record pour moi. Je n’ai pas oublié de jeter de temps en temps un regard vers la caméra pour m’assurer que mon chéri est toujours là. Je n’ai pas envie de faire ça pour rien.

Ouf ! il est parti, je n’aurais pas pu tenir une minute de plus, je suis repue Je n’ai jamais autant baisé, autant jouis, Jacques a été à la hauteur, un vrai festival. Et ce final !
Je m’exhibe face à la caméra, tu vois ma chatte mon chéri, tu vois mon cul, ils sont encore plein du plaisir de Jacques.

J’ai peut-être été un peu fort, mais je voulais qu’il comprenne combien il m‘a fait souffrir, combien je tiens à lui. Ma colère est retombée, la punition est levée, je me jure de redevenir une petite femme aimante.

Je n’aurais jamais cru avoir le courage de faire tout ça, surtout avec un inconnu. En y réfléchissant j’ai un peu honte, mais quel pied ! Mon chéri, maintenant y aura plus que toi, c’est dans tes bras que je veux jouir.

Malgré mes menaces, pas question pour moi de revoir ce type. Je ne cherche pas un amant, je veux juste reconquérir mon mari. Il faudra que nous partions en vacances, tous les deux en amoureux.

Dans une demi-heure, il sera là. La journée se termine, on va se retrouver. J’ai envie de faire avec mon mari tout ce que je viens de lui montrer, il aimera, il m’aimera. Ce sera cent fois meilleur avec lui. La leçon aura porté ses fruits, plus besoin d’aller voir ailleurs.

Mais les minutes passent, une demi-heure, une heure… toujours pas là, ce n’est pas normal. L’ordinateur est éteint, impossible de le joindre. Il doit être sur la route, coincé dans un embouteillage. J’ai hâte de me retrouver dans ses bras. Son téléphone est sur répondeur, petit message « je t’attends ».

Une heure 30, deux heures, je dois me rendre à l’évidence, il ne viendra pas. C’était pourtant les ordres, on avait dit une journée, il devait m’obéir jusqu’au bout. Il va me le payer, non mais !

Je commande un taxi ... La circulation est dense… j’arrive enfin chez nous, un peu essoufflée. La maison est silencieuse. Où es-tu ? Malgré ma colère, je commence à m’inquiéter.

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LUI

Les yeux rivés sur l’écran de mon ordinateur, je suis allongé sur le lit de cet hôtel où je viens d’établir ma nouvelle demeure, pour combien de temps ?
Rien ne bouge, l’écran est vide.

Je somnole. Un bruit attire mon attention, sur l’écran notre porte vient de s’ouvrir, tu as l’air surprise, étonnée que je ne sois pas là, certainement en colère d’avoir dû rentrer seule.
Tu marches dans le salon, indécise. Tu montes à l’étage, je t’entends dévaler notre escalier avec à la main les restes de tes sous-vêtements. Tu as compris que je n’ai pas respecté tes consignes.
Un peu affolée, les yeux déjà rougit par les larmes qui ont du mal à couler, tu remarques enfin le mot que j’ai laissé sur la table du salon. Tu te laisses tomber sur notre canapé :

**- Ma chérie, … Puis-je encore t’appeler comme ça ?

Tout d’abord, je te prie de bien vouloir m’excuser de ne pas être venu te chercher, mais c’était au-dessus de mes forces. Tu as voulu me faire passer un message, il est bien reçu. Toute cette semaine, tu m’as humilié, tu t’es conduite comme la pire des salopes, j’ai tout accepté me sentant un peu honteux de ma conduite, me sentant coupable. J’espérais ton pardon. J’étais certain que tu n’irais pas au bout de tes menaces.

J’ai maintenant compris que tu as saisi cette occasion pour me faire comprendre qu’il y a des années que tu vas chercher ailleurs ton plaisir. J’ai compris pourquoi tu me repoussais si souvent. J’ai compris que ta fatigue n’était qu’une excuse. J’ai compris tes petites robes, tes petites tenues pour sortir.
Tu te réservais pour tes amants.

Bravo pour la technique, je ne te connaissais pas ces dons, tout ce que tu m’as toujours refusé. Tu dois avoir une longue expérience, acquise avec combien d’amants ?

Je te prie de m’excuser de t’avoir fait perdre tes plus belles années, j’aurais dû comprendre depuis longtemps que tu ne m’aimais plus, et que tu voulais divorcer. Ton fameux contrat était pourtant clair. Avais-tu besoin de m’humilier comme tu l’as fait pour me le dire ?

Ce soir, je n’ai pas suivi tes dernières instructions, de toute manière je suis certain que tu vas recommencer avec ton amant, alors à quoi bon ce jeu pervers. Tu m’as fait comprendre combien tu aimais cet homme, ton plaisir était évident.

Je te laisse avec lui. Je ne suis pas gentleman, je le hais. Mais comprenant que tu ne m’aimes plus, je ne m’imposerais pas.
Je ne désire que ton bonheur.
Sois heureuse,

Ton ex-mari, -**

« - Ce n’est pas possible, non. Je t’aime, je ne t’ai jamais trompé. Tu le sais, j’ai trouvé Jacques sur internet pour te donner une leçon, rien de plus. Reviens vite.

Elle s’écroule, m’appelle, pleure, me jure sa fidélité, se traite d’idiote, de conne, s’excuses…
Elle ne sait pas que je la vois, que je l’écoute, ses cris me chavirent le cœur,

« - Reviens, ne fais pas le bête. Pense aux s, penses à moi,

Et toi, as-tu pensé aux s, as-tu pensé à moi ? Je deviens grivois, « c’est vrai qu’avec une bite dans le cul, tu ne devais pas penser à grand-chose ».
Elle se calme, affalée sur notre canapé, ma lettre à la main.

Pour m’occuper, je revois les photos qu’elle m’a envoyé, celles qu’elle a mises sur le site pour draguer, plus putes les unes que les autres. Vraiment, je la connaissais bien mal. Je visionne le film de sa journée avec Jacques, j’ai tout enregistré. Ça me fait mal, mais je ne peux m’empêcher de regarder en boucle. L’arrivée dans la chambre, elle se laisse déshabiller, nue il l’embrasse. Là, elle prend plaisir à le sucer. Sans aucune appréhension, sans aucune hésitation, elle se fait baiser. Il est en terrain conquis, il la pénètre, impossible que ce soit la première fois, ce ne peut être qu’avec un amant, pas un inconnu comme elle essaie de me le faire croire.
Je me fais mal à regarder ces images. Ce final face à moi, les yeux rivés sur la caméra, son amant l’encule, son cul m’a toujours été interdit, « c’est sale » disait-elle.
J’ai mal, mais ne peux quitter mon écran des yeux. Quel orgasme ! elle jouit en me souriant. Un rictus lui déforme le visage, de douleur ou de plaisir ? C’est effrayant.

Après j’ai coupé, insoutenables…mais j’y reviens, comme pour me punir une nouvelle fois. L’idée me vient de tout mettre sur le net, ses photos de pute, la vidéo… que tout le monde puisse voir sa traitrise… ses collègues, sa famille, nos amis… non je ne peux pas… je l’aime encore. Je ne lui veux aucun mal.

Dans le fond, j’aimerais la croire, croire à une simple vengeance, sous le coup de la colère elle a dérapé sans en mesurer les conséquences, sans pouvoir faire machine arrière. Mais le mal est fait, je suis blessé, je ne peux oublier, je ne veux plus la voir.

Ses copines, mauvaises conseillères, savent-elles exactement ce qu’elle a fait ? Elles doivent déjà avoir vu les photos, j’envoie la vidéo à Agnès, après tout elles ont le droit de savoir, c’est un peu grâce à elles.

Je reste une grande partie de la nuit les yeux rivés sur l’écran, où ma femme prostrée ne bouge plus. Je m’endors.

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ELLE

A force de pleurer, je me suis endormi sur notre canapé, la lettre de mon mari dans les mains. C’est trop bête. J’ai été idiote, qu’ai-je fait ? Aveuglée par ma colère, sans avoir envie d’un autre homme, juste guidée par mon besoin ridicule de vengeance.

On frappe à la porte, je me réveille, « quelle heure est-il ? », « où suis-je ? », « ai-je fait un mauvais rêve ? ».
Agnès et mes amies sont là, pourquoi ? Je ne comprends plus… je les mets au courant de la situation, je n’y crois toujours pas, mon mari n’est plus là, il m’a quitté.

« - Faut dire que tu y es allée fort. Comment veux-tu qu’un homme accepte voir sa femme dans les bras d’un autre homme ? De la voir jouir comme tu as joui ?
« - Comment le sais-tu ?
« - J’ai reçu ce matin la vidéo de tes exploits. Ton mari me l’a envoyée, avec juste ce mot « merci les filles ! »
« - Non ? tu l’as regardé ?
« - Ben oui, pas toi ? tu veux la voir ?
« - Non, j’ai honte.

Agnès lance la vidéo :
« - Là, tu t’es mise à poil, là vous vous embrassez, là tu le suces, là tu te fais baiser, et là ouaaaaa, quel pied tu as pris. Je t’envie.
« - Oh putain, tu baises comme une prof … (cri du cœur de notre amie charretier)
« - Chut, pas ce mot là…
« - Vous me prenez pour une pute, c’est ça ?
« - Mais non ma chérie, mais non. (Sans beaucoup de conviction).

Les commentaires des copines fusent :
« - Je ne comprends pas ton mari, tu es vraiment bonne. Le mien ne m’aurait jamais quitté, si je l’avais sucé comme ça,

Je ne dis rien, je baisse la tête,

« - Pour le final, alors là tu t’es surpassée ma vieille, plus salope que toi y a pas.

Quel compliment ! Ce n’est pas moi ça.

Mes copines en rajoutent :
« - Moi, je n’ai jamais osé me faire prendre par derrière. Pourquoi ton mari est-il allé chercher ailleurs, incompréhensible.
« - Je ne comprends pas non plus, pourquoi a-t-il voulu aller voir ses poufiasses, avec une femme telle que toi.

La tête baissée, j’éclate en sanglot, du bout des lèvres :
« - …
« - Quoi ? On ne t’entend pas.
« - C’était la première…
« - Quoi ?
« - La première fois.
« - Quelle première fois ?
« - Je n’ai presque jamais sucé mon mari, et j’ai toujours refusé qu’il me touche les fesses.
« - Quoi ? C’est réservé à ton amant ?
« - Non, ce n’est pas mon amant. Un inconnu contacté sur internet, je ne le reverrais jamais. Je voulais juste rendre mon mari jaloux, lui faire payer ses infidélités.
« - Tu as fait tout ça avec un inconnu ? Moi, je n’aurais même pas osé l’embrasser.
« - Et bien ma vieille, va faire croire ça à ton mari. Tu m’étonnes qu’il soit parti.
« - T’es malade, pourquoi lui faire croire que tu as un amant ?
« - Je voulais me venger, pour qu’il s’occupe un peu plus de moi.
« - Qu’il s’occupe de toi ? A d’autres. Tu nous as dit cent fois tu ne voulais plus qu’il te touche, que le soir tu lui tournais le dos, soi-disant trop fatiguée, que tu le laissais la queue basse sans beaucoup d’état d’âme. Tu m’as même dit un jour « il n’a qu’à se branler ». Pas étonnant qu’il soit allé voir ailleurs, non ?
« - …

En sanglot, je leur montre la lettre.

« - Ça te surprend ?
« - Tu as beau dire, j’ai du mal à croire que tu n’es pas une Paganini de la fellation, et que c’est la première fois que tu prêtes ton cul. Comment lui, pourrait-il le croire ?
« - Tu as vu ton visage quand tu jouis ? Ton mari a vraiment dû apprécier. Quel orgasme ! il faudra que tu me donnes l’adresse de ton amant.
« - Ce n’est pas mon amant, combien de fois devrais-je le dire. Je ne reverrais jamais ce type… Je veux mon mari.
« - Là, ça ne va pas être simple. Ton mari n’est certainement pas près d’oublier. Tu ne pouvais pas t’envoyer en l’air, sans rien lui dire … alors là, être allée lui montrer comment tu baises avec ton amant, ça me dépasse.
« - Ce n’est pas mon …
« - Je t’avais conseillé de te rapprocher de ton mari, de lui faire oublier ses pétasses. C’est avec lui que tu aurais dû faire tout ça, pas avec ce con de type qui drague sur internet… comme ton mari le faisait.
« - Donc, maintenant, c’est moi la pétasse.
« - Ben… c’est toi qui l’as dit.
« - …

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LUI

En les entendant, je suis certain qu’elle dit vrai, j’ai envie de lui pardonner, de la serrer dans mes bras, de nous retrouver. Comment faire sans perdre la face, ni lui laisser reprendre le dessus, j’ai eu ma dose d’humiliation, je sais ce dont elle est capable, je ne pourrais plus rien accepter. Mais je ne veux pas la perdre.

Les jours passent, je ne suis pas retourné travailler, elle non plus. J’ai quitté l’hôtel et me suis installé dans notre studio, il me rappelle nos amours, mais aussi sa trahison. Je passe mes journées à regarder mon écran, juste pour la voir… elle traine dans la maison, l’âme en peine.

Sur mon téléphone, je trouve plein de messages, de longs messages « elle m’aime, elle s’excuses, elle me jure sa fidélité… ». Je ne réponds pas.

Sur l’écran, je la regarde vivre au ralenti. J’écoute ses monologues, elle crie, se traite de tous les noms, me demande de revenir comme si je pouvais l’entendre. Plusieurs fois, j’attends qu’elle sorte pour passer à la maison chercher quelques affaires. Elle s’aperçoit de mon passage, elle s’en veut d’être sortie.
Je ne l’ai pas vu monter une seule fois dans notre chambre, elle dort habillée sur le canapé. Solitude coupée de temps à autre par la visite ou le coup de téléphone d’une de ses amies.

Ses copines essaient de la soutenir, de lui remonter le moral. Hypocrites, en bonnes copines, elles ne sont pas fâchées de ce qui lui arrive. Elle, toujours la meilleure, une belle maison, un mari, des s, le bonheur parfait, « mon cul oui » comme dirait la copine au langage de charretier.

Il faut pourtant qu’on se parle. Je décide de passer chez nous, de toute façon j’ai besoin de linge propre. Elle est étendue sur le canapé comme tous les soirs. … Elle me regarde entrer pleine d’espoir, je ne dis rien, pas un mot, même pas bonsoir. Je monte dans notre chambre prendre une valise que je rempli de vêtements et de quelques papiers.

Elle ne veut pas me laisser repartir comme ça, il faut qu’’on s’explique. Je n’attends que ça.

Sans plus attendre, je déballe tout ce que j’ai sur le cœur :
« - Tu dois être heureuse maintenant, je ne te gênerais plus. Tu te faisais belle pour sortir avec tes amies, aller au travail, jamais pour moi. Je n’avais droit qu’à ta fatigue, qu’à ton jean, ton vieux pull, et ton dos une fois couchée. Je n’ai pas pu supporter l’abstinence que tu m’imposais. Je n’en suis pas fier, mais c’est toi tu m’as poussé dans les bras de ses femmes…
« - …
« - Ça t’amusait de te refuser à moi, tu t’en es même vantée auprès de tes copines… Je pouvais me branler comme tu leur a dit.

Elle veut se disculper. Elle me parle de sa fatigue avec la maison, le travail, les s, de son attitude vis-à-vis de moi, le fait qu’elle m’ait négligé, son regret de m’avoir si souvent repoussé.
Une fois lancée, un vrai moulin à parole. Elle me redit tout ce que j’ai déjà entendu cent fois sur le répondeur de mon téléphone, elle n’a jamais eu d’amant, Jacques est une rencontre sur internet, elle ne le reverra jamais plus. Elle s’excuse, me redit son amour, me demande pardon.

« - Ce serait trop facile. Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
« - …
« - Avec les femmes que je rencontrais, il n’y a jamais eu d’intimité. Comment as-tu pu passer toute une journée avec un inconnu, vivre le parfait amour, déjeuner en amoureux, vous promener en ville main dans la main, et baiser, baiser, baiser, te laisser aller comme jamais avec moi.
« - Mon chéri, je regrette, j’ai perdu la tête. Comment te prouver qu’il n’y a que toi dans ma vie.
« - Que moi ? Tu lui as accordé ce que tu m’as toujours refusé. C’est ça ton amour ?
« - Pardonne-moi.
« - J’ai gardé tous tes messages avec tes exigences, tes photos obscènes, le site où tu t’offres au premier venu, et la vidéo avec ton amant, un vrai film porno. Au fait, tu as vu ta tête quand tu jouis avec lui.
« - …

Elle ne répond pas, baisse la tête.
« - Regarde cette photo, le sourire d’une salope qui montre son cul. Tu me déçois.
« - J’ai honte. Efface toutes ces photos.
« - Bien au contraire, j’ai tout bien conservé. Avec ça, je suis certain que le juge comprendra pourquoi je ne veux plus vivre avec toi, il m’accordera la garde des s,
« - Non, tu n’oserais pas m’enlever les s, enlever ses s à une mère de famille ?
« - Mère de famille ? … mère indigne. Tu aimerais que je montre cette vidéo au juge, ou mieux encore à tes parents ?
« - Tu ne ferais pas ça ? C’est du chantage.
« - Et ton contrat foireux pour cette journée, ce n’était pas du chantage ? Tes menaces de séparation si je ne respectais pas tes exigences, ce n’était pas du chantage ? M’obliger à te regarder t’envoyer en l’air, ce n’était pas du chantage ? J’ai tout accepté croyant à un jeu de ta part, juste pour te venger. Ce n’était pas un jeu, tu voulais me présenter ton amant.
« - Je n’ai pas d’amant.
« - Un mec avec qui tu baises pendant des heures et qui t’encule face à une caméra tu appelles ça comment ? D’ailleurs, comme je n’ai pas respecté tes consignes, tu as dû le revoir.
« - Non ! Jamais, je ne le reverrais jamais, ni lui ni un autre. J’ai effacé mon profil sur le site.
« - C’est toi qui as parlé la première de divorce, je suis d’accord. Tu voulais me quitter, mais tu n’as même pas eu l’honnêteté de me le dire clairement.
« - …

Je me lève :
« - Il va falloir que tu trouves un bon avocat,

Et sans un regard vers elle, je me dirige vers la porte …

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Arrivé dans notre studio, je suis en colère, en colère contre moi. Je voulais lui pardonner, la prendre dans mes bras, mais en revoyant ses photos, en repensant au spectacle qu’elle m’avait offert, j’ai vu rouge.
Pourtant, j’ai compris que ce n’était qu’un inconnu, j’ai compris qu’elle n’avait pas d’amant, j’ai compris qu’elle voulait se venger de mes infidélités, j’ai compris sa fatigue entre son travail et la maison, j’ai surtout compris qu’elle m’aime toujours, mais je ne peux oublier ces images, oublier comment elle a joui avec lui. J’en suis responsable, mais j’ai du mal à l’accepter.

J’ouvre mon ordinateur, ma femme est toujours assise sur le canapé, effondrée, la tête entre les mains, je m’assoie face à l’écran, le regard fixe.

Bien sûr, je ne montrerais jamais ces photos à personne, ce serait indigne, et j’aurais trop honte. Comment a-t-elle pu les prendre ? Je ne les garderais pas, il me faut les effacer.

Deux jours passent.
Je ne suis pas allé consulter d’avocat. Le soir, je tourne en rond dans mon petit studio, mon ordinateur reste éteint, je ne veux pas la voir souffrir. Je prends un livre, tournant les pages sans vraiment lire, mon attention, mon esprit sont ailleurs.

Un coup de sonnette… J’ouvre, elle est devant moi, fatiguée, les traits tirés, les yeux rougis.

Sans rien dire, elle s’avance vers moi et se blotti dans mes bras. Sans rien dire, je la tiens bien serrée.
Dans un souffle, je lui murmure :
« - Si tu savais comme j’ai souffert de te voir dans les bras de cet homme !
« - Pardon mon chéri, je regrette, j’étais en colère, j’avais tellement mal de t’imaginer avec ces femmes. J’ai voulu que tu souffres comme moi, je m’en veux.
« - Je ne veux pas te perdre. Je te jure, je n’irais plus jamais sur internet.
« - Mon chéri, j’ai perdu la tête, je me suis perdu. Pourras-tu un jour me pardonner ?

Je n’attendais qu’un geste d’elle. Je la serre dans mes bras. Enfin, nous nous retrouvons. Une nuit d’amour, la nuit de notre réconciliation.

Au matin, elle me réveille par des petits bisous, agréable, très agréable. Ses lèvres descendent le long de mon torse, mon ventre, atteint le pubis, elle me saisit la queue, mais au moment où elle va me prendre dans sa bouche, des images repassent dans ma tête, je la repousse doucement :
« - Non,

Elle comprend, ne dit rien, se fait tendre, nouveaux baisers, nouvelles caresses. Je la laisse me prendre entre ses lèvres, elle me suce, me pompe le gland, je suis bien dans sa bouche, je serre les points imaginant le plaisir de l’autre. Au moment de jouir, je tente de m’échapper, elle me retient dans sa bouche, pour recevoir un jet puissant …elle avale, … blottie contre moi, sa tête contre mon épaule :
« - Je t’aime.

Nous restons l’un contre l’autre, j’ai encore envie d’elle. Lui faire l’amour avec tendresse, lentement, comme avant, pas la baiser comme cet autre qui ne pensait qu’à son plaisir.
Caresses, baisers… elle se retourne, presse ses fesses sur ma bite maintenant bien raide. C’est au-dessus de mes forces, non pas comme lui …

Elle insiste :
« - Viens, je veux tout oublier… Fais-moi tout oublier.

Et pour la première fois, après avoir bien caressé son petit trou, j’investi lentement ses fesses, enfonçant ma bite au plus profond. Je la tiens par les hanches, son cul bien tendu, je la pilonne, comme lui. Elle se crispe, ferme les yeux, le plaisir la gagne. Je la regarde, elle est belle quand elle jouit, ce n’est plus ce visage déformé qui me hante toutes les nuits. Je me répands en elle… petite pose, nous ne bougeons plus.
Elle se tourne vers moi, se colle contre moi, sa peau est douce, je l’embrasse en essayant d’oublier…

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EPILOGUE

Notre vie a repris, le boulot, la maison, les s, une vie faite de petits bonheurs. Non pas la petite vie bourgeoise « d’avant », nous sommes plus proche, plus amoureux que jamais. Nos s sont surpris de ne plus entendre de disputes…
Avant de reprendre le travail, nous sommes partis loin pour une nouvelle lune de miel. Bonheur au soleil, sur la plage en plein hiver.

Malgré ses protestations, j’ai mis en vente notre petit studio, celui où étudiant nous nous sommes aimés pour la première fois. Le témoin de nos amours, mais surtout maintenant, le témoin de sa trahison.

Un soir, je rentre un peu plus tôt à la maison après le travail et trouve mon épouse avec ses trois copines en train de prendre le thé, enfin plutôt un bon verre de whisky. J’embrasse ma femme, et sans leur dire bonjour je jette un regard méchant aux trois copines, montrant la colère qui monte en moi (je sais bien simuler).

« - Alors vous êtes venus lui présenter un nouvel amant ?

Elles me regardent toutes les quatre avec étonnement, ma femme leur ayant surement expliqué notre réconciliation. Avant qu’elle n’ait pu répondre, je continue.
« - Cette fois, c’est mon tour. Agnès vient me faire une bonne pipe,

Silence général, je regarde Agnès dans les yeux, elle rougit.
« - Tu n’aimes pas ? Fais un effort, si tu veux garder ton prochain mec.

Lui dis-je faisant le geste d’ouvrir mon pantalon.

Agnès se décompose, j’ai visé juste, j’ai fait mouche, je vois bien que je l’ai blessée, je le regrette un peu, mais je continue :
« - Et ensuite, à qui le tour, c’est laquelle que j’encule ?

Cette fois, même le « charretier » est offusquée.
« - Alors, pas d’amateur ? Vous ne savez pas ce que vous ratez.

Figées, elles regardent ma femme qui ne sait quoi dire pour leur venir en aide.
… Silence…
Elles se lèvent.
« - Avant de partir on pourrait faire une belle photo de groupe… à poil les filles.

Encore choquées par mes paroles, elles s’en vont sans un mot…

Ma femme est outrée, je sens sa colère. Je me retourne, elle a la bouche ouverte prête à crier… Avant le moindre reproche, j’éclate de rire, un grand éclat de rire qui l’empêche de parler. Elle me regarde surprise de me voir aussi décontracté et étonnement calme,

« - Et bien tes copines s’en souviendront, ça leur servira de leçon.

Elle éclate de rire à son tour,
Je la prends dans mes bras et l’embrasse tendrement.

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