Revers DUne Vengeance Aveugle
Nouvelle histoire dont la fin ma semblé trop belle. Lhistoire de la vengeance dune femme qui découvre linfidélité de son mari.
Il culpabilise, mais peut-il accepter par amour toutes les humiliations que sa femme lui fait subir ?
trop, cest trop. Pourra-t-il regarder sa femme baiser avec un autre sans réagir ?
Je vous propose une autre fin, telle que jaurais pu la vivre.
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Une femme découvre linfidélité de son mari. Il rencontre des femmes contactées sur un site internet spécialisé.
Encouragée par ses amies qui la poussent à prendre un amant, elle sinscrit sur le même site pour trouver un homme, objet de sa vengeance.
Après toute une série dhumiliations envers son mari, elle lui fait signer un contrat dans lequel, sous la menace de séparation, il devra la laisser libre toute une journée et la regarder senvoyer en lair avec lhomme de son choix.
Mère de famille rangée, jusque-là très sage, peu expérimentée, elle étudie sur internet la meilleure façon de devenir une amante parfaite, fellation, sodomie.
Après une journée en tête à tête avec Jacques qui a répondu à son annonce, elle lentraine dans leur petit studio dans lequel elle a installé sa web cam pour que son mari puisse suivre ses ébats à distance.
Sil accepte, à la fin de la journée il devra venir la chercher, lépreuve sera terminée, ils pourront reprendre leur vie comme avant.
Le mari, culpabilisé par son attitude passée, pour ne pas perdre son épouse quil aime, passe par toutes ses exigences et assiste effaré aux amours de sa femme avec un inconnu
Caresses, embrassades, fellation, baise
Elle jouit face à la caméra tandis que Jacques lencule et linonde de son sperme.
Comme une mante religieuse qui, une fois lacte consommé, se précipite pour faire disparaître un mâle devenu inutile, nue elle raccompagne Jacques jusquà sa porte.
Une fois la porte refermée, elle sadresse à son mari au travers la web cam toujours allumée pour lui demander de venir la chercher comme convenu
la journée est terminée, sa punition levée. Elle va redevenir une femme fidèle.
La vie est plus complexe, tout peut-il être si simple ?
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LUI
Depuis une semaine, mon esprit part dans toutes les directions, à quoi joue-t-elle ? A-t-elle un amant ? Il me faut garder le contrôle de la situation. Si elle avait voulu me quitter elle laurait fait depuis longtemps. Elle finira bien par me pardonner mes petites escapades, ces coups dun soir avec des inconnues.
Je naurais pas dû, bien sûr. Mais si elle ne mavait pas repoussé depuis toutes ces années, jamais je naurais eu lidée daller sur internet, et de me réfugier dans les bras dautres femmes qui ne mont jamais apporté quun plaisir éphémère.
Son contrat, ses menaces de séparation, tout doit être bidon, jai joué le jeu pour ne pas la contredire. Mais la semaine est finie, elle va revenir, membrasser et arrêter ce jeu idiot.
Je suis chez nous comme elle me la demandé, jattends devant lécran de mon ordinateur.
La lumière sallume. Non, je rêve, ce ne peut pas être vrai, ce nétait pas juste une menace pour me faire peur. Elle est vraiment avec un homme.
Très vite il la déshabille. Elle semble à laise, ils sembrassent. Comment peut-elle accepter, avec un inconnu ?
Ils sont nus tous les deux. Je ne peux supporter de les voir sembrasser tandis quil lui caresse la poitrine, la chatte, les jambes écartées face à la caméra, pour bien me montrer en plein écran... En experte, la bite dans la bouche, elle prend plaisir à le sucer
Tandis quil vient de la pénétrer, elle tourne son visage vers la caméra, vers moi, me nargue, non elle ne va pas
si, elle me regarde dans les yeux, je devine lorgasme qui se dessine sur son visage, lui se vide dans sa chatte.
Après un petit repos à se cajoler, il semble reprendre la vigueur nécessaire à un second round. Il lui caresse à nouveau les seins, suce ses tétons, elle se cambre la tête rejetée en arrière, est-ce du cinéma pour moi, ou prend-elle autant de plaisir avec lui ?
Non ce nest pas possible, elle se retourne, lui présente ses fesses tout en fixant la caméra, elle sait que je suis là, elle sait que je la regarde
je vois Jacques senfoncer entre ses fesses, la tenant par les hanches, il la pilonne quelques minutes, se crispe et inonde ses entrailles. Un cri, la jouissance déforme le visage de ma femme.
Elle na jamais autant joui avec moi. Je comprends pourquoi elle me repoussait, elle se réservait pour un autre, il ny a plus de doute.
Sur lécran, un dernier baiser, elle chasse son amant. Il la bien baisé, il na pas lair de vouloir séterniser. Depuis quand le connait-elle ?
Lécran ne me cache rien. Nue, allongée sur le lit, jambes écartées, sa chatte dégouline, son petit trou aussi, suprême humiliation elle veut que je la découvre dans cette position le corps couvert de sperme. Son regard se tourne vers la caméra, affichant un sourire de triomphe, ironique elle minterpelle :
« - Maintenant, tu peux venir me chercher,
Conformément à son contrat, cest un ordre, que ma-t-elle encore réservé ? Quelle humiliation veut-elle encore mimposer ?
« - Daccord ma chérie, jarrive.
Je coupe limage. Je comprends que pour elle ce nétait pas un jeu. Je ne suivrais pas ses dernières exigences, je ne me branlerais pas dans ses sous-vêtements comme elle la exigé, quelle perverse ! Tant pis pour les conséquences, quoi que je fasse, elle reverra son amant.
De rage, je déchire ses strings, ses petites culottes, ses soutiens-gorges transparents achetés pour cet autre. Je les laisse en tas sur le lit, bouts de tissus ridicules.
Ma décision est prise, à son retour, la maison sera vide.
Il y a un hôtel pas très loin, quelques affaires dans un sac, je suis prêt. Je men vais.
Je ne sais plus quoi penser, entre la colère et la culpabilité dêtre à lorigine de cette soirée. Je lui laisse une petite lettre dadieu, bien en vue sur la table.
Au moment où je quitte notre appartement en claquant la porte, mon cur se serre. Cest la fin de notre couple, jai tout enregistré pour men servir le moment venu.
Elle doit croire que je suis en route pour venir la rechercher.
Dans la chambre dhôtel, jinstalle mon ordinateur et contrôle que tout fonctionne bien
notre salon apparait à lécran, silence, lappartement est vide.
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ELLE
Cela fait des mois, des années, que je me donne à fond dans mon travail, et la maison à tenir, le ménage, les courses
ras le bol. Le peu de temps libre qui me reste est accaparé par des ados immatures qui nen ont rien à foutre. Du coup, ma libido est au plus bas et cest mon mari qui encaisse les coups et sert de défouloir à ma mauvaise humeur.
Ce nétait pas une raison pour aller chercher des femmes sur internet. Je viens de découvrir ses messages dans son téléphone, le hasard, je ne voulais pas lespionner. Maintenant je sais, il ne cherche pas à mentir, ni à se justifier.
Je suis en colère, il me le paiera, ma vengeance sera à la hauteur de son crime.
Il file doux depuis quelques jours, mais je suis décidée, soutenue par mes trois copines. Je ne lui épargne rien, photos porno que je prends dans ma salle de bain, inscription sur son site internet, sms de menace
je vais même jusquà lui faire signer un contrat, le pauvre, il tremble devant moi. Je veux le punir pour lui enlever lenvie de recommencer.
Daprès ce contrat, il accepte que pendant une journée je pourrais faire tout ce que je veux, il ne devra rien dire.
Le fameux jour est arrivé. Jai sélectionné Jacques sur internet, il a lair sympa, jaurais pu tomber plus mal. Jacques memmène au restaurant, Ça me fait bizarre de déjeuner ainsi avec un inconnu, sachant ce que jai décidé de faire après. Il faut bien faire connaissance, et je ne suis pas pressée de passer à la casserole.
Jacques est gentil et prévenant, cest déjà ça.
Je lentraine dans notre petit studio, celui que mon mari a acheté étant étudiant, cest là que nous avons passé notre première nuit. Jai installé une webcam pour quil puisse me voir depuis chez nous, il comprendra la leçon.
Le temps passe vite, plus de deux heures quon est ensemble avec Jacques, un record pour moi. Je nai pas oublié de jeter de temps en temps un regard vers la caméra pour massurer que mon chéri est toujours là. Je nai pas envie de faire ça pour rien.
Ouf ! il est parti, je naurais pas pu tenir une minute de plus, je suis repue Je nai jamais autant baisé, autant jouis, Jacques a été à la hauteur, un vrai festival. Et ce final !
Je mexhibe face à la caméra, tu vois ma chatte mon chéri, tu vois mon cul, ils sont encore plein du plaisir de Jacques.
Jai peut-être été un peu fort, mais je voulais quil comprenne combien il ma fait souffrir, combien je tiens à lui. Ma colère est retombée, la punition est levée, je me jure de redevenir une petite femme aimante.
Je naurais jamais cru avoir le courage de faire tout ça, surtout avec un inconnu. En y réfléchissant jai un peu honte, mais quel pied ! Mon chéri, maintenant y aura plus que toi, cest dans tes bras que je veux jouir.
Malgré mes menaces, pas question pour moi de revoir ce type. Je ne cherche pas un amant, je veux juste reconquérir mon mari. Il faudra que nous partions en vacances, tous les deux en amoureux.
Dans une demi-heure, il sera là. La journée se termine, on va se retrouver. Jai envie de faire avec mon mari tout ce que je viens de lui montrer, il aimera, il maimera. Ce sera cent fois meilleur avec lui. La leçon aura porté ses fruits, plus besoin daller voir ailleurs.
Mais les minutes passent, une demi-heure, une heure
toujours pas là, ce nest pas normal. Lordinateur est éteint, impossible de le joindre. Il doit être sur la route, coincé dans un embouteillage. Jai hâte de me retrouver dans ses bras. Son téléphone est sur répondeur, petit message « je tattends ».
Une heure 30, deux heures, je dois me rendre à lévidence, il ne viendra pas. Cétait pourtant les ordres, on avait dit une journée, il devait mobéir jusquau bout. Il va me le payer, non mais !
Je commande un taxi ... La circulation est dense
jarrive enfin chez nous, un peu essoufflée. La maison est silencieuse. Où es-tu ? Malgré ma colère, je commence à minquiéter.
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LUI
Les yeux rivés sur lécran de mon ordinateur, je suis allongé sur le lit de cet hôtel où je viens détablir ma nouvelle demeure, pour combien de temps ?
Rien ne bouge, lécran est vide.
Je somnole. Un bruit attire mon attention, sur lécran notre porte vient de souvrir, tu as lair surprise, étonnée que je ne sois pas là, certainement en colère davoir dû rentrer seule.
Tu marches dans le salon, indécise. Tu montes à létage, je tentends dévaler notre escalier avec à la main les restes de tes sous-vêtements. Tu as compris que je nai pas respecté tes consignes.
Un peu affolée, les yeux déjà rougit par les larmes qui ont du mal à couler, tu remarques enfin le mot que jai laissé sur la table du salon. Tu te laisses tomber sur notre canapé :
**- Ma chérie,
Puis-je encore tappeler comme ça ?
Tout dabord, je te prie de bien vouloir mexcuser de ne pas être venu te chercher, mais cétait au-dessus de mes forces. Tu as voulu me faire passer un message, il est bien reçu. Toute cette semaine, tu mas humilié, tu tes conduite comme la pire des salopes, jai tout accepté me sentant un peu honteux de ma conduite, me sentant coupable. Jespérais ton pardon. Jétais certain que tu nirais pas au bout de tes menaces.
Jai maintenant compris que tu as saisi cette occasion pour me faire comprendre quil y a des années que tu vas chercher ailleurs ton plaisir. Jai compris pourquoi tu me repoussais si souvent. Jai compris que ta fatigue nétait quune excuse. Jai compris tes petites robes, tes petites tenues pour sortir.
Tu te réservais pour tes amants.
Bravo pour la technique, je ne te connaissais pas ces dons, tout ce que tu mas toujours refusé. Tu dois avoir une longue expérience, acquise avec combien damants ?
Je te prie de mexcuser de tavoir fait perdre tes plus belles années, jaurais dû comprendre depuis longtemps que tu ne maimais plus, et que tu voulais divorcer. Ton fameux contrat était pourtant clair. Avais-tu besoin de mhumilier comme tu las fait pour me le dire ?
Ce soir, je nai pas suivi tes dernières instructions, de toute manière je suis certain que tu vas recommencer avec ton amant, alors à quoi bon ce jeu pervers. Tu mas fait comprendre combien tu aimais cet homme, ton plaisir était évident.
Je te laisse avec lui. Je ne suis pas gentleman, je le hais. Mais comprenant que tu ne maimes plus, je ne mimposerais pas.
Je ne désire que ton bonheur.
Sois heureuse,
Ton ex-mari, -**
« - Ce nest pas possible, non. Je taime, je ne tai jamais trompé. Tu le sais, jai trouvé Jacques sur internet pour te donner une leçon, rien de plus. Reviens vite.
Elle sécroule, mappelle, pleure, me jure sa fidélité, se traite didiote, de conne, sexcuses
Elle ne sait pas que je la vois, que je lécoute, ses cris me chavirent le cur,
« - Reviens, ne fais pas le bête. Pense aux s, penses à moi,
Et toi, as-tu pensé aux s, as-tu pensé à moi ? Je deviens grivois, « cest vrai quavec une bite dans le cul, tu ne devais pas penser à grand-chose ».
Elle se calme, affalée sur notre canapé, ma lettre à la main.
Pour moccuper, je revois les photos quelle ma envoyé, celles quelle a mises sur le site pour draguer, plus putes les unes que les autres. Vraiment, je la connaissais bien mal. Je visionne le film de sa journée avec Jacques, jai tout enregistré. Ça me fait mal, mais je ne peux mempêcher de regarder en boucle. Larrivée dans la chambre, elle se laisse déshabiller, nue il lembrasse. Là, elle prend plaisir à le sucer. Sans aucune appréhension, sans aucune hésitation, elle se fait baiser. Il est en terrain conquis, il la pénètre, impossible que ce soit la première fois, ce ne peut être quavec un amant, pas un inconnu comme elle essaie de me le faire croire.
Je me fais mal à regarder ces images. Ce final face à moi, les yeux rivés sur la caméra, son amant lencule, son cul ma toujours été interdit, « cest sale » disait-elle.
Jai mal, mais ne peux quitter mon écran des yeux. Quel orgasme ! elle jouit en me souriant. Un rictus lui déforme le visage, de douleur ou de plaisir ? Cest effrayant.
Après jai coupé, insoutenables
mais jy reviens, comme pour me punir une nouvelle fois. Lidée me vient de tout mettre sur le net, ses photos de pute, la vidéo
que tout le monde puisse voir sa traitrise
ses collègues, sa famille, nos amis
non je ne peux pas
je laime encore. Je ne lui veux aucun mal.
Dans le fond, jaimerais la croire, croire à une simple vengeance, sous le coup de la colère elle a dérapé sans en mesurer les conséquences, sans pouvoir faire machine arrière. Mais le mal est fait, je suis blessé, je ne peux oublier, je ne veux plus la voir.
Ses copines, mauvaises conseillères, savent-elles exactement ce quelle a fait ? Elles doivent déjà avoir vu les photos, jenvoie la vidéo à Agnès, après tout elles ont le droit de savoir, cest un peu grâce à elles.
Je reste une grande partie de la nuit les yeux rivés sur lécran, où ma femme prostrée ne bouge plus. Je mendors.
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ELLE
A force de pleurer, je me suis endormi sur notre canapé, la lettre de mon mari dans les mains. Cest trop bête. Jai été idiote, quai-je fait ? Aveuglée par ma colère, sans avoir envie dun autre homme, juste guidée par mon besoin ridicule de vengeance.
On frappe à la porte, je me réveille, « quelle heure est-il ? », « où suis-je ? », « ai-je fait un mauvais rêve ? ».
Agnès et mes amies sont là, pourquoi ? Je ne comprends plus
je les mets au courant de la situation, je ny crois toujours pas, mon mari nest plus là, il ma quitté.
« - Faut dire que tu y es allée fort. Comment veux-tu quun homme accepte voir sa femme dans les bras dun autre homme ? De la voir jouir comme tu as joui ?
« - Comment le sais-tu ?
« - Jai reçu ce matin la vidéo de tes exploits. Ton mari me la envoyée, avec juste ce mot « merci les filles ! »
« - Non ? tu las regardé ?
« - Ben oui, pas toi ? tu veux la voir ?
« - Non, jai honte.
Agnès lance la vidéo :
« - Là, tu tes mise à poil, là vous vous embrassez, là tu le suces, là tu te fais baiser, et là ouaaaaa, quel pied tu as pris. Je tenvie.
« - Oh putain, tu baises comme une prof
(cri du cur de notre amie charretier)
« - Chut, pas ce mot là
« - Vous me prenez pour une pute, cest ça ?
« - Mais non ma chérie, mais non. (Sans beaucoup de conviction).
Les commentaires des copines fusent :
« - Je ne comprends pas ton mari, tu es vraiment bonne. Le mien ne maurait jamais quitté, si je lavais sucé comme ça,
Je ne dis rien, je baisse la tête,
« - Pour le final, alors là tu tes surpassée ma vieille, plus salope que toi y a pas.
Quel compliment ! Ce nest pas moi ça.
Mes copines en rajoutent :
« - Moi, je nai jamais osé me faire prendre par derrière. Pourquoi ton mari est-il allé chercher ailleurs, incompréhensible.
« - Je ne comprends pas non plus, pourquoi a-t-il voulu aller voir ses poufiasses, avec une femme telle que toi.
La tête baissée, jéclate en sanglot, du bout des lèvres :
« -
« - Quoi ? On ne tentend pas.
« - Cétait la première
« - Quoi ?
« - La première fois.
« - Quelle première fois ?
« - Je nai presque jamais sucé mon mari, et jai toujours refusé quil me touche les fesses.
« - Quoi ? Cest réservé à ton amant ?
« - Non, ce nest pas mon amant. Un inconnu contacté sur internet, je ne le reverrais jamais. Je voulais juste rendre mon mari jaloux, lui faire payer ses infidélités.
« - Tu as fait tout ça avec un inconnu ? Moi, je naurais même pas osé lembrasser.
« - Et bien ma vieille, va faire croire ça à ton mari. Tu métonnes quil soit parti.
« - Tes malade, pourquoi lui faire croire que tu as un amant ?
« - Je voulais me venger, pour quil soccupe un peu plus de moi.
« - Quil soccupe de toi ? A dautres. Tu nous as dit cent fois tu ne voulais plus quil te touche, que le soir tu lui tournais le dos, soi-disant trop fatiguée, que tu le laissais la queue basse sans beaucoup détat dâme. Tu mas même dit un jour « il na quà se branler ». Pas étonnant quil soit allé voir ailleurs, non ?
« -
En sanglot, je leur montre la lettre.
« - Ça te surprend ?
« - Tu as beau dire, jai du mal à croire que tu nes pas une Paganini de la fellation, et que cest la première fois que tu prêtes ton cul. Comment lui, pourrait-il le croire ?
« - Tu as vu ton visage quand tu jouis ? Ton mari a vraiment dû apprécier. Quel orgasme ! il faudra que tu me donnes ladresse de ton amant.
« - Ce nest pas mon amant, combien de fois devrais-je le dire. Je ne reverrais jamais ce type
Je veux mon mari.
« - Là, ça ne va pas être simple. Ton mari nest certainement pas près doublier. Tu ne pouvais pas tenvoyer en lair, sans rien lui dire
alors là, être allée lui montrer comment tu baises avec ton amant, ça me dépasse.
« - Ce nest pas mon
« - Je tavais conseillé de te rapprocher de ton mari, de lui faire oublier ses pétasses. Cest avec lui que tu aurais dû faire tout ça, pas avec ce con de type qui drague sur internet
comme ton mari le faisait.
« - Donc, maintenant, cest moi la pétasse.
« - Ben
cest toi qui las dit.
« -
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LUI
En les entendant, je suis certain quelle dit vrai, jai envie de lui pardonner, de la serrer dans mes bras, de nous retrouver. Comment faire sans perdre la face, ni lui laisser reprendre le dessus, jai eu ma dose dhumiliation, je sais ce dont elle est capable, je ne pourrais plus rien accepter. Mais je ne veux pas la perdre.
Les jours passent, je ne suis pas retourné travailler, elle non plus. Jai quitté lhôtel et me suis installé dans notre studio, il me rappelle nos amours, mais aussi sa trahison. Je passe mes journées à regarder mon écran, juste pour la voir
elle traine dans la maison, lâme en peine.
Sur mon téléphone, je trouve plein de messages, de longs messages « elle maime, elle sexcuses, elle me jure sa fidélité
». Je ne réponds pas.
Sur lécran, je la regarde vivre au ralenti. Jécoute ses monologues, elle crie, se traite de tous les noms, me demande de revenir comme si je pouvais lentendre. Plusieurs fois, jattends quelle sorte pour passer à la maison chercher quelques affaires. Elle saperçoit de mon passage, elle sen veut dêtre sortie.
Je ne lai pas vu monter une seule fois dans notre chambre, elle dort habillée sur le canapé. Solitude coupée de temps à autre par la visite ou le coup de téléphone dune de ses amies.
Ses copines essaient de la soutenir, de lui remonter le moral. Hypocrites, en bonnes copines, elles ne sont pas fâchées de ce qui lui arrive. Elle, toujours la meilleure, une belle maison, un mari, des s, le bonheur parfait, « mon cul oui » comme dirait la copine au langage de charretier.
Il faut pourtant quon se parle. Je décide de passer chez nous, de toute façon jai besoin de linge propre. Elle est étendue sur le canapé comme tous les soirs.
Elle me regarde entrer pleine despoir, je ne dis rien, pas un mot, même pas bonsoir. Je monte dans notre chambre prendre une valise que je rempli de vêtements et de quelques papiers.
Elle ne veut pas me laisser repartir comme ça, il faut quon sexplique. Je nattends que ça.
Sans plus attendre, je déballe tout ce que jai sur le cur :
« - Tu dois être heureuse maintenant, je ne te gênerais plus. Tu te faisais belle pour sortir avec tes amies, aller au travail, jamais pour moi. Je navais droit quà ta fatigue, quà ton jean, ton vieux pull, et ton dos une fois couchée. Je nai pas pu supporter labstinence que tu mimposais. Je nen suis pas fier, mais cest toi tu mas poussé dans les bras de ses femmes
« -
« - Ça tamusait de te refuser à moi, tu ten es même vantée auprès de tes copines
Je pouvais me branler comme tu leur a dit.
Elle veut se disculper. Elle me parle de sa fatigue avec la maison, le travail, les s, de son attitude vis-à-vis de moi, le fait quelle mait négligé, son regret de mavoir si souvent repoussé.
Une fois lancée, un vrai moulin à parole. Elle me redit tout ce que jai déjà entendu cent fois sur le répondeur de mon téléphone, elle na jamais eu damant, Jacques est une rencontre sur internet, elle ne le reverra jamais plus. Elle sexcuse, me redit son amour, me demande pardon.
« - Ce serait trop facile. Tu te rends compte de ce que tu as fait ?
« -
« - Avec les femmes que je rencontrais, il ny a jamais eu dintimité. Comment as-tu pu passer toute une journée avec un inconnu, vivre le parfait amour, déjeuner en amoureux, vous promener en ville main dans la main, et baiser, baiser, baiser, te laisser aller comme jamais avec moi.
« - Mon chéri, je regrette, jai perdu la tête. Comment te prouver quil ny a que toi dans ma vie.
« - Que moi ? Tu lui as accordé ce que tu mas toujours refusé. Cest ça ton amour ?
« - Pardonne-moi.
« - Jai gardé tous tes messages avec tes exigences, tes photos obscènes, le site où tu toffres au premier venu, et la vidéo avec ton amant, un vrai film porno. Au fait, tu as vu ta tête quand tu jouis avec lui.
« -
Elle ne répond pas, baisse la tête.
« - Regarde cette photo, le sourire dune salope qui montre son cul. Tu me déçois.
« - Jai honte. Efface toutes ces photos.
« - Bien au contraire, jai tout bien conservé. Avec ça, je suis certain que le juge comprendra pourquoi je ne veux plus vivre avec toi, il maccordera la garde des s,
« - Non, tu noserais pas menlever les s, enlever ses s à une mère de famille ?
« - Mère de famille ?
mère indigne. Tu aimerais que je montre cette vidéo au juge, ou mieux encore à tes parents ?
« - Tu ne ferais pas ça ? Cest du chantage.
« - Et ton contrat foireux pour cette journée, ce nétait pas du chantage ? Tes menaces de séparation si je ne respectais pas tes exigences, ce nétait pas du chantage ? Mobliger à te regarder tenvoyer en lair, ce nétait pas du chantage ? Jai tout accepté croyant à un jeu de ta part, juste pour te venger. Ce nétait pas un jeu, tu voulais me présenter ton amant.
« - Je nai pas damant.
« - Un mec avec qui tu baises pendant des heures et qui tencule face à une caméra tu appelles ça comment ? Dailleurs, comme je nai pas respecté tes consignes, tu as dû le revoir.
« - Non ! Jamais, je ne le reverrais jamais, ni lui ni un autre. Jai effacé mon profil sur le site.
« - Cest toi qui as parlé la première de divorce, je suis daccord. Tu voulais me quitter, mais tu nas même pas eu lhonnêteté de me le dire clairement.
« -
Je me lève :
« - Il va falloir que tu trouves un bon avocat,
Et sans un regard vers elle, je me dirige vers la porte
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Arrivé dans notre studio, je suis en colère, en colère contre moi. Je voulais lui pardonner, la prendre dans mes bras, mais en revoyant ses photos, en repensant au spectacle quelle mavait offert, jai vu rouge.
Pourtant, jai compris que ce nétait quun inconnu, jai compris quelle navait pas damant, jai compris quelle voulait se venger de mes infidélités, jai compris sa fatigue entre son travail et la maison, jai surtout compris quelle maime toujours, mais je ne peux oublier ces images, oublier comment elle a joui avec lui. Jen suis responsable, mais jai du mal à laccepter.
Jouvre mon ordinateur, ma femme est toujours assise sur le canapé, effondrée, la tête entre les mains, je massoie face à lécran, le regard fixe.
Bien sûr, je ne montrerais jamais ces photos à personne, ce serait indigne, et jaurais trop honte. Comment a-t-elle pu les prendre ? Je ne les garderais pas, il me faut les effacer.
Deux jours passent.
Je ne suis pas allé consulter davocat. Le soir, je tourne en rond dans mon petit studio, mon ordinateur reste éteint, je ne veux pas la voir souffrir. Je prends un livre, tournant les pages sans vraiment lire, mon attention, mon esprit sont ailleurs.
Un coup de sonnette
Jouvre, elle est devant moi, fatiguée, les traits tirés, les yeux rougis.
Sans rien dire, elle savance vers moi et se blotti dans mes bras. Sans rien dire, je la tiens bien serrée.
Dans un souffle, je lui murmure :
« - Si tu savais comme jai souffert de te voir dans les bras de cet homme !
« - Pardon mon chéri, je regrette, jétais en colère, javais tellement mal de timaginer avec ces femmes. Jai voulu que tu souffres comme moi, je men veux.
« - Je ne veux pas te perdre. Je te jure, je nirais plus jamais sur internet.
« - Mon chéri, jai perdu la tête, je me suis perdu. Pourras-tu un jour me pardonner ?
Je nattendais quun geste delle. Je la serre dans mes bras. Enfin, nous nous retrouvons. Une nuit damour, la nuit de notre réconciliation.
Au matin, elle me réveille par des petits bisous, agréable, très agréable. Ses lèvres descendent le long de mon torse, mon ventre, atteint le pubis, elle me saisit la queue, mais au moment où elle va me prendre dans sa bouche, des images repassent dans ma tête, je la repousse doucement :
« - Non,
Elle comprend, ne dit rien, se fait tendre, nouveaux baisers, nouvelles caresses. Je la laisse me prendre entre ses lèvres, elle me suce, me pompe le gland, je suis bien dans sa bouche, je serre les points imaginant le plaisir de lautre. Au moment de jouir, je tente de méchapper, elle me retient dans sa bouche, pour recevoir un jet puissant
elle avale,
blottie contre moi, sa tête contre mon épaule :
« - Je taime.
Nous restons lun contre lautre, jai encore envie delle. Lui faire lamour avec tendresse, lentement, comme avant, pas la baiser comme cet autre qui ne pensait quà son plaisir.
Caresses, baisers
elle se retourne, presse ses fesses sur ma bite maintenant bien raide. Cest au-dessus de mes forces, non pas comme lui
Elle insiste :
« - Viens, je veux tout oublier
Fais-moi tout oublier.
Et pour la première fois, après avoir bien caressé son petit trou, jinvesti lentement ses fesses, enfonçant ma bite au plus profond. Je la tiens par les hanches, son cul bien tendu, je la pilonne, comme lui. Elle se crispe, ferme les yeux, le plaisir la gagne. Je la regarde, elle est belle quand elle jouit, ce nest plus ce visage déformé qui me hante toutes les nuits. Je me répands en elle
petite pose, nous ne bougeons plus.
Elle se tourne vers moi, se colle contre moi, sa peau est douce, je lembrasse en essayant doublier
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EPILOGUE
Notre vie a repris, le boulot, la maison, les s, une vie faite de petits bonheurs. Non pas la petite vie bourgeoise « davant », nous sommes plus proche, plus amoureux que jamais. Nos s sont surpris de ne plus entendre de disputes
Avant de reprendre le travail, nous sommes partis loin pour une nouvelle lune de miel. Bonheur au soleil, sur la plage en plein hiver.
Malgré ses protestations, jai mis en vente notre petit studio, celui où étudiant nous nous sommes aimés pour la première fois. Le témoin de nos amours, mais surtout maintenant, le témoin de sa trahison.
Un soir, je rentre un peu plus tôt à la maison après le travail et trouve mon épouse avec ses trois copines en train de prendre le thé, enfin plutôt un bon verre de whisky. Jembrasse ma femme, et sans leur dire bonjour je jette un regard méchant aux trois copines, montrant la colère qui monte en moi (je sais bien simuler).
« - Alors vous êtes venus lui présenter un nouvel amant ?
Elles me regardent toutes les quatre avec étonnement, ma femme leur ayant surement expliqué notre réconciliation. Avant quelle nait pu répondre, je continue.
« - Cette fois, cest mon tour. Agnès vient me faire une bonne pipe,
Silence général, je regarde Agnès dans les yeux, elle rougit.
« - Tu naimes pas ? Fais un effort, si tu veux garder ton prochain mec.
Lui dis-je faisant le geste douvrir mon pantalon.
Agnès se décompose, jai visé juste, jai fait mouche, je vois bien que je lai blessée, je le regrette un peu, mais je continue :
« - Et ensuite, à qui le tour, cest laquelle que jencule ?
Cette fois, même le « charretier » est offusquée.
« - Alors, pas damateur ? Vous ne savez pas ce que vous ratez.
Figées, elles regardent ma femme qui ne sait quoi dire pour leur venir en aide.
Silence
Elles se lèvent.
« - Avant de partir on pourrait faire une belle photo de groupe
à poil les filles.
Encore choquées par mes paroles, elles sen vont sans un mot
Ma femme est outrée, je sens sa colère. Je me retourne, elle a la bouche ouverte prête à crier
Avant le moindre reproche, jéclate de rire, un grand éclat de rire qui lempêche de parler. Elle me regarde surprise de me voir aussi décontracté et étonnement calme,
« - Et bien tes copines sen souviendront, ça leur servira de leçon.
Elle éclate de rire à son tour,
Je la prends dans mes bras et lembrasse tendrement.
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